Santé - Médecine

3 différences entre un scanner et une IRM !

Un scanner et une IRM sont deux modalités d’imagerie médicale utilisées pour visualiser l’intérieur du corps humain afin de diagnostiquer différentes pathologies. Bien qu’ils aient des objectifs similaires, il existe des différences significatives entre ces deux techniques.

1ère différence : la technologie sous-jacente et la résolution des images

Également connu sous le nom de tomodensitométrie TDM, un scanner est une technique d’imagerie qui utilise des rayons X pour obtenir des images en coupes transversales du corps. Vous pouvez d’ailleurs en faire l’expérience par le biais d’une clinique privée à Terrebonne. Concrètement, un scanner fait passer un faisceau de rayons X à travers le corps et un détecteur enregistre les rayons X qui traversent les tissus. Ces données sont ensuite analysées par un ordinateur qui reconstruit des images détaillées des structures anatomiques. Les scanners sont couramment utilisés pour étudier les organes abdominaux, thoraciques, le rachis, la tête et les membres.

D’un autre côté, une IRM (imagerie par résonance magnétique) utilise un champ magnétique puissant et des ondes radio pour obtenir des images détaillées du corps. Dans une IRM, les atomes d’hydrogène présents dans le corps humain sont soumis à un champ magnétique et à des ondes radio. Ces atomes absorbent et émettent des ondes radio, fournissant des informations précieuses sur les tissus et les organes. Les images obtenues par imagerie par résonance magnétique sont en trois dimensions et offrent une meilleure résolution spatiale que les scanners. Cette technique est utile pour étudier :

  • les tissus mous ;
  • les articulations ;
  • le cerveau et le système nerveux central.

Elle est également utilisée pour diagnostiquer les maladies cardiaques, identifier les tumeurs et détecter des pathologies vasculaires.

2ème différence : la procédure

En ce qui concerne la procédure elle-même, il existe des différences significatives entre un scanner et une IRM. Lors d’un scanner, le patient reste allongé sur une table mobile qui se déplace à travers un anneau en forme de donut où se trouve la machine scanner.

Pendant que la table se déplace, le scanner collecte rapidement des images en coupes transversales du corps. Certaines procédures peuvent nécessiter l’utilisation d’un produit de contraste administré par voie intraveineuse pour améliorer la visualisation de certaines structures ou pathologies.

D’un autre côté, pour une IRM, le patient est allongé sur une table qui glisse dans un tunnel, entouré d’un aimant puissant. Pendant l’examen, vous devez rester immobile, car les mouvements risquent de compromettre la qualité des images. Une injection de produit de contraste à base de gadolinium peut également être nécessaire pour améliorer la visualisation de certaines structures.

3ème différence : les avantages, risques et effets secondaires

En termes de risques et d’effets secondaires, les deux techniques comportent certains avantages et inconvénients. Les scanners utilisent des rayons X, ce qui expose le patient à une petite quantité d’irradiation. Bien que les doses soient faibles, il est essentiel de prendre en compte les contre-indications et de limiter les expositions répétitives, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes.

En revanche, les IRM n’impliquent pas de rayonnements ionisants, mais l’utilisation d’un champ magnétique et de produits de contraste peut présenter un risque pour les personnes atteintes de certains implants médicaux ou de tatouages contenant des métaux.

Conclusion

En conclusion, les scanners et les IRM sont deux outils puissants de l’imagerie médicale utilisés pour diagnostiquer les pathologies et évaluer les tissus et les organes du corps humain. Chacune de ces modalités d’imagerie offre des avantages et des inconvénients spécifiques en fonction des besoins du patient et des structures à étudier.