Marc Muret : Privilégiez le circuit court dans vos achats alimentaires.

Pour l’achat des fruits et des légumes, on peut se tourner vers la grande distribution, mais de plus en plus de personnes préfèrent désormais le circuit court. Système d’approvisionnement limitant les intermédiaires entre l’agriculteur et les consommateurs, ce mode de distribution ne présente que des atouts. On vous les présente par la suite.

Quelques mots sur le circuit court

Marc Muret affirme que le circuit court n’est pas nouveau, il existe depuis longtemps. Quand il n’y avait pas encore de supermarchés, on achetait le matin les aliments frais au marché du coin. Mais les années ont passé, et ce mode de consommation a été oublié. Les consommateurs achetaient désormais auprès des grandes distributions. Depuis quelques années, le circuit court est de retour. On privilégie maintenant l’achat des denrées alimentaires directement auprès des producteurs, c’est la vente directe. On parle de vente indirecte quand il n’y a qu’un unique intermédiaire.

Pour le prix

L’achat des denrées alimentaires en circuit court est avantageux économiquement. Cela s’explique par l’absence d’intermédiaires. Les produits ne passent plus par des étapes qui coûtent à chaque fois cher. Donc, sans passer par plusieurs mains, ils coûtent moins cher. Mais ce n’est pas seulement le prix à payer par les consommateurs, c’est aussi le juste prix. En effet, le producteur connaît ses produits, et il fixe le bon prix.

Pour la qualité selon Marc Muret

Les denrées alimentaires achetées en circuit court sont de qualité. Ce mode de distribution permet aux producteurs de proposer leurs produits sans passer par la grande distribution. Cette dernière standardise tout : goûts, saisons, couleurs, tailles… Le producteur ne connaît pas cette contrainte, il cultive ce qu’il veut et de la manière dont il veut. En le laissant le pouvoir, on mise sur la diversité et la qualité. Pour information, c’est par le biais du circuit court que l’on commence à découvrir maintenant les anciennes variétés de légumes.

Pour l’écologie

Acheter en circuit court veut également dire acheter local. Les denrées alimentaires ne traversent plus les frontières. Il n’y a plus d’énergies dépensées pour les transporter, et donc, pas de pollution. De même, cela réduit grandement l’emballage qui est néfaste pour l’environnement. Par ailleurs, l’achat d’aliments via ce mode de distribution est un geste de soutien aux agriculteurs. Cela leur permet de continuer leur activité. Et encore, on participe au fonctionnement de l’économie.

Pour la transparence

aliments circuit court marc muret — Crédits : Pixabay

Dans le secteur du circuit court, la transparence est cruciale. En faisant les courses localement, on consomme des produits frais et de saison. Mais en plus, on connaît leur origine ainsi que leurs méthodes d’élevage ou de culture. On sait exactement où les légumes et les fruits ont poussé et dans quelles conditions les animaux ont été élevés. La traçabilité de tout ce qu’il y a dans l’assiette est une exigence pour de plus en plus de consommateurs.

Pour la consommation de produits français

Dans les supermarchés, on trouve certes plusieurs sortes de fruits et légumes, mais ils viennent de l’autre bout du monde. Pourtant, ces produits sont cultivés chez nous, on les trouve dans les marchés locaux. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les circuits courts sont privilégiés que le circuits importé. Notons encore que plusieurs start-ups ont vu le jour pour favoriser le circuit court, et ils ne cessent d’augmenter. Ici, Marc Muret nous en dit davantage.

Maxime

Professeur de mathématiques le jour, passeur de révolution numérique la nuit, j’orchestre deux passions héritées de mes années lycée : la beauté abstraite des équations et le bouillonnement permanent de la high‑tech. Racines & parcours académique Je suis né à Aix‑en‑Provence en 1994 – entre cigales et circuits imprimés. À 12 ans, je montais déjà mon premier PC sous Linux ; à 17 ans, je décrochais l’argent aux Olympiades nationales de maths. Prépa MP* au lycée Thiers, Marseille ENS Lyon : agrégation de maths et découverte de l’optimisation combinatoire Doctorat (AMU · Centrale / I2M) : « Topologies tropicales pour l’apprentissage profond », où je mêle théorie des graphes et réseaux de neurones Depuis 2021, j’enseigne à l’Université d’Aix‑Marseille, en semant des projets open‑source et des hackathons étudiants partout où je passe. Mon blog : « Pixels & Preuves » Lancé en 2018 pour « débroussailler le flux info », j’y publie deux chroniques hebdo : Flash Tech – un décryptage rapide de l’actu : IA générative, réalité mixte, cybersécurité… Le Théorème du Vendredi – un billet long qui relie une notion mathématique à un enjeu numérique concret (par ex. courbes elliptiques & cryptomonnaies). Ce que j’adore explorer Algorithmes transparents & éthique de l’IA Hardware low‑power : RISC‑V, micro‑contrôleurs « green » Souveraineté numérique européenne (cloud de confiance, RGPD, open‑source public) Sciences des données urbaines : modéliser flux maritimes et tourisme dans le port phocéen Quantum computing vulgarisé : portes logiques ≠ oracles mystiques Mon ton & mon style J’écris comme j’enseigne : Pédagogue mais jamais condescendant – chaque article propose un niveau 0 (TL;DR) puis un niveau π (preuve ou démo simplifiée). Humour d’amphi – clins d’œil à Star Wars et à la pétanque locale. Sources chiffrées & liens GitHub – la rigueur académique n’exclut pas la liberté du blogueur. Engagements & projets parallèles Mentor bénévole au Fablab « La Fabulerie » (imprimantes 3D pour lycéens) Podcast mensuel « Ondes de Choc(k) » sur les maths cachées dans nos apps quotidiennes Initiateur du challenge #ZeroBugBounty : documenter publiquement chaque faille corrigée sur mon blog Hors‑clavier Quand je lâche mon clavier mécanique : Trail dans les Calanques avec mon fidèle GPS open‑source Impro jazz à la trompette – parce que les suites de Fibonacci swinguent aussi Collectionneur d’affiches rétro‑SF : l’avenir se rêvait déjà hier Pourquoi me suivre ? Pour la même raison qu’on ouvre un bon manuel de maths : on y trouve des preuves élégantes… avant de réaliser qu’elles éclairent notre quotidien connecté. Chez moi, chaque paragraphe pose une équation ; chaque solution ouvre une porte vers la tech de demain.